La question de la ferrure des chevaux de travail : Paris au XVIIIe et XIXe siècles

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2016

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Christophe Degueurce, « La question de la ferrure des chevaux de travail : Paris au XVIIIe et XIXe siècles », Histoire urbaine, ID : 10670/1.k33nlv


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Les revêtements artificiels des rues du Paris des XVIIIe et XIXe siècles, qu’ils soient faits de pavés de granit, de bois ou d’asphalte, ont posé le problème de l’adhérence du sabot des chevaux à ces matériaux glissants. C’est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que les maréchaux puis les vétérinaires s’emparèrent d’une question qui allait être au centre de leurs préoccupations durant tout le siècle suivant. Les Lafosse, hippiatres, puis Charlier, vétérinaire, allaient tenter d’imposer le recours à des ferrures incrustées dans le sabot et autorisant le contact direct de la corne avec le terrain. Si les polémiques furent terribles, cette solution connut un grand succès, et fut posée massivement sous les pieds des chevaux d’omnibus parisiens, jusqu’à ce que le développement des aciers et de la forge mécanique ne conduise à lui substituer une variante, une ferrure étroite qui accompagna ces chevaux de labeur jusqu’à la fin de cette cavalerie parisienne.

Paving of the streets of Paris in the eighteenth and nineteenth centuries, whether using granite paving stones, wood or asphalt, caused a problem with horses’ shoes not adhering to these slippery materials. In the second half of the eighteenth century, farriers then veterinarians took up this question that would be the focus of their attention for the following century. Lafosse father and son, horse-doctors, then Charlier, a veterinarian, would attempt to impose the use of horses-hoes embedded in the hoof, thus allowing direct contact of hoof and ground. While this solution sparked a fierce debate, it saw great success, and was used on the hooves of the horses of Paris omnibuses to a massive extent until the development of new kinds of steel and the mechanical forge led to a new variant: a narrow horseshoe. The latter was used on working horses until the end of horse-drawn omnibuses in Paris.

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