Stuck in motion: Co-riding, interaction, and social distancing in public space in Ho Chi Minh City

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2021

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Catherine Earl, « Stuck in motion: Co-riding, interaction, and social distancing in public space in Ho Chi Minh City », Civilisations, ID : 10670/1.k6erwu


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L’espace public de Hô-Chi-Minh-Ville (HCMV), au Vietnam, semble aussi malléable qu’instable. Cœur d’une mégalopole, la cité connaît une croissance économique et une extension rapides. Ses espaces publics émergent, disparaissent, se transforment. Les Bus de Saigon constituent un réseau de transport en commun subsidié mais peu efficient. Envisagé à titre d’espace public, ce réseau permet de cerner certaines spécificités des espaces publics en Asie orientale socialiste. Sur base d’un long travail de terrain parmi les citadins hyper-mobiles de HCMV, j’aborde plusieurs problématiques au départ de ces espaces partagés pour mieux comprendre la constitution et les usages des espaces publics urbains. En empruntant des concepts à Lyn Lofland et Erving Goffman, j’explore les interactions de passagers d’un bus confrontés à une odeur déplaisante. J’en conclus que les espaces publics sont constitués à travers des pratiques qui évoluent au cours-même de l’action ; ils sont autorégulateurs tout en obéissant à des règles et règlements. D’autre part, les espaces publics varient en fonction du lieu et incluent typiquement, à HCMV, des espaces anonymes, des lieux privés ou de commerce. Enfin, ces espaces doivent être resitués dans le contexte sociohistorique de la période post-réforme socialiste, d’avant et d’après la pandémie.

Public space in Ho Chi Minh City (HCMC), Vietnam, appears to be malleable and unsettled. Located in a developing mega-urban region, the city is undergoing rapid economic growth and development. Its public spaces are emerging, disappearing, and transforming. The Saigon Bus network is a subsidised but flailing mass transit system. Taken as a public space, it highlights some of the particular features of public spaces in East Asian socialist contexts. Drawing on long-term ethnographic fieldwork among highly mobile residents of HCMC this paper aims to explore issues observed in shared non-private spaces in order to shed light on how public spaces in Vietnam’s largest city are made and used. Leaning on concepts of Lyn Lofland and Erving Goffman, I explore interactions of co-riders on Saigon Bus services and co-riders’ responses to experiencing an offensive odour. The paper concludes that, firstly, public spaces are made through practices that transform while-in-use and they can be self-regulating while under rules and regulations. Secondly, public spaces are place-dependent and in HCMC typically include anonymous, private and commercial activities. Thirdly, public spaces are socio-historically situated in the contemporary post-reform socialist context of pre-pandemic and post-pandemic times.

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