L’utilisation du soi du thérapeute

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2017

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Florence Calicis, « L’utilisation du soi du thérapeute », Thérapie Familiale, ID : 10670/1.k78mva


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En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

The use of the self-of-the-therapistIn the presence of his patients, the therapist is thinking, feeling emotions and sensations, experiencing personal memories, associations, metaphors... From this rich material, he usually conveys few elements from the emotional domain (e.g. emotions, sensations, personal associations) because he tends to favour ideas, representations, hypotheses, namely the material from the cognitive domain. In addition, what he conveys to them comes more from his professional self than from his private self. This double censorship may be justified because the therapist has a professional role to play toward his patients. But yet, isn’t it a waste or a self-mutilation ? Well elaborated and with some precautions, the interventions involving a wider use of the self-of-the-therapist have a significant leveraging effect. This article provides clinical illustrations and methodological markers in order to construct them.

Con sus pacientes, el terapeuta piensa, siente emociones, sensaciones. Unos recuerdos personales, asociaciones, metáforas avivan en su mente ... De todo este rico material el terapeuta restituye pocos elementos provenientes de la esfera afectiva (emociones, sensaciones, imágenes) porque muy a menudo favorece ideas, representaciones, hipótesis, es decir el material proveniente de la esfera cognitiva. Además, lo que comunica a sus pacientes viene más del Self profesional que del Self privado. Esa doble censura tiene buenas razones de ser debido a que el terapeuta tiene un papel profesional que desempeñar con sus pacientes. Eso no seria un despilfarro o un automutilación ? Bien elaboradas y con ciertas medidas de precaución, las intervenciones que hacen una utilización más amplia del Self del terapeuta son muy movilizadoras. Ese artículo proporciona ejemplos clínicos y puntos de referencia metodológicos para construirlas.

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