Désinformation, non-information ou sur-information ? : Les logiques d’exposition à l’actualité en milieux étudiants

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2020

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Julien Boyadjian, « Désinformation, non-information ou sur-information ? : Les logiques d’exposition à l’actualité en milieux étudiants », Réseaux, ID : 10670/1.kguxl4


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Les médias sociaux apparaissent aujourd’hui comme le premier moyen d’information des jeunes. Cette réalité nouvelle soulève un certain nombre d’inquiétudes, largement relayées et débattues dans le champ médiatique : on suppose que les jeunes seraient exposés à une information non vérifiée, manipulée ou « fausse » ou encore qu’ils seraient enfermés dans des « bulles de filtre » qui les isoleraient de tout débat contradictoire… Cet article propose de mettre ces croyances à distance, en analysant ces nouvelles pratiques à l’aune de questionnements hérités de la sociologie des médias et en s’appuyant sur une enquête de terrain multi-méthodes (questionnaire, observation en ligne et entretiens) menée auprès de différents publics juvéniles. Il ressort alors de l’enquête que les jeunes issus de milieux populaires sont moins enclins à la désinformation qu’à la non-information, et que les étudiants issus de formations élitistes sont exposés à une information plus diversifiée sur les réseaux sociaux que sur d’autres médias.

Social media are currently emerging as young people’s primary source of news. This new reality is raising widespread concerns and generating debate in the media field. It is assumed that young people are exposed to unverified, manipulated or “false” information, or that they are trapped in “filter bubbles” that isolate them from contradictory debate. This article explores such beliefs by analysing these new practices in light of questions from the sociology of media, using a multi-method field survey (questionnaire, online observation and interviews) conducted among various groups of young people. The findings show that young people from working-class backgrounds are less drawn to misinformation than to non-information, and that students from elite institutions are exposed to more diverse information on social media than on other media.

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