Voisiner et santé mentale : l’art de la distance relationnelle

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2021

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Aurélien Troisoeufs, « Voisiner et santé mentale : l’art de la distance relationnelle », L'information psychiatrique, ID : 10670/1.kk2w58


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Le point de vue sur les enjeux de voisinage des personnes souffrant d’un trouble psychique et vivant en milieu ordinaire a été peu étudié dans la littérature internationale. Dans l’étude actuelle, l’analyse d’entretiens semi-directifs auprès de 30 personnes avec un trouble psychique sévère et vivant dans un logement social ont permis d’identifier quatre thèmes principaux concernant la façon de voisiner1 : 1) la nécessité de maintenir une distance relationnelle ; 2) la pratique ponctuelle de l’entraide ; 3) la pratique de « petites relations » pour entretenir un lien quotidien ; 4) la gestion des moments où les troubles de la santé mentale peuvent impacter sur la relation de voisinage. L’étude montre combien les personnes concernées par des troubles psychiques sont acteurs, parmi les voisins, de leur vie en logement collectif.

The impact of issues related to living as part of a community on people suffering from a mental disorder and living in an ordinary environment has been little studied in the international literature. In the current study, analysis of semi-structured interviews with thirty people with a severe mental disorder and living in social housing identified four main themes when it comes to living side by side with others: 1) the need to maintain a relational distance; 2) the timely practice of self-help; 3) the practice of “small relationships” to maintain a daily connection; and 4) the management of moments when mental health disorders might impact on the relationships with others living close by. The study shows the extent to which people affected by mental health disorders are active agents, along with the other neighbors, in their lives in collective housing.

ResumenEl punto de vista de lo que se juega en las personas que padecen un trastorno mental y viven en un entorno ordinario sobre las cuestiones de vecindad ha sido poco estudiado en la literatura internacional. En el presente estudio, el análisis de las entrevistas semidirectivas realizadas a 30 personas con un trastorno mental grave que viven en una vivienda social nos permitió identificar cuatro temas principales relativos a la forma de vecindad: 1) la necesidad de mantener una distancia relacional; 2) la práctica puntual de la ayuda mutua; 3) la práctica de las “pequeñas relaciones” para mantener un vínculo cotidiano; 4) la gestión de los momentos en los que los trastornos de salud mental pueden repercutir en la relación de vecindad. El estudio muestra hasta qué punto las personas con problemas de salud mental son actores, entre sus vecinos, de su vida en las viviendas colectivas.

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