Non, je ne reprendrai pas cet article. Quelques remarques complémentaires sur la fonction développementale du « non »

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2017

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Daniel Marcelli, « Non, je ne reprendrai pas cet article. Quelques remarques complémentaires sur la fonction développementale du « non » », Enfances & Psy, ID : 10670/1.kmo1ms


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Autant l’enfant dit « non » facilement, autant aujourd’hui les parents semblent entravés dans leur possibilité de dire « non » à leur enfant. Cet article, reprise d’un précédent travail, décrit l’évolution développementale du « non » de l’enfant, particulièrement complexe car le « non » confond à la fois celui de l’opposition/différenciation et celui de l’identification au parent interdicteur. Affirmation paradoxale de soi, le premier a gagné ses lettres de noblesse quand le second semble dévalorisé, témoin supposé d’une dimension autoritaire et hiérarchique de l’éducation. Dans ce contexte, il reste à savoir comment l’être humain peut se dégager d’une compulsion systématique à dire « non » ! L’auteur émet l’idée que le « je » de la subjectivité est bien sûr lié au « non » au travers des jeux de faire semblant et que le « oui » de l’acceptation (et non pas le « oui » de la soumission) traduit la capacité de ce « je » à dire « non » à son propre « non », en un mot accéder à la possibilité de consentir, marque de la plénitude subjective !

Just as the child says “No” easily, so parents seem restricted today in their ability to say “No” to their child. This article, a return to an earlier text, describes the developmental evolution of the “No” of the child, which is particularly complex because the “No” does not distinguish clearly between that of opposition/differentiation and that of identification with the prohibiting parent. The first, a paradoxical self-affirmation, has acquired its letters of nobility, whereas the second seems to be devalued as the supposed sign of an authoritarian and hierarchical dimension of education. In this context, it remains unclear how the human being can free himself from a systematic compulsion to say “No”! The author puts forward the idea that the “I” of subjectivity is, of course, linked to the “No” through games of make-believe and that the “Yes” of acceptance (and not the “Yes” of submission) expresses the capacity of this “I” to say “No” to its own “No”, in a word to have access to the possibility of consenting, a mark of subjective plenitude!

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