L’emploi sportif : fabrique d’une illusion, fabrique à illusions

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2016

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Vérène Chevalier et al., « L’emploi sportif : fabrique d’une illusion, fabrique à illusions », Marché et organisations, ID : 10670/1.kodobu


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L’expression Emplois dans le sport par rapport à celle plus séduisante d’emplois sportifs à entretenir un horizon de formation « sportophile » ne débouche pas sur les mêmes intérêts d’argumentation. Ce flou sémantique servira à ce que la formation universitaire en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) affirme une rhétorique de la professionnalisation épousant le contexte enchanté d’un public étudiant à subir l’investissement corps et âme dans le sport. Mais au-delà de cette force d’attraction auprès d’une jeunesse acquise à vivre une formation sportive, durant 40 années d’inscription dans le paysage universitaire français, le cercle des décideurs de la politique de formation en STAPS (la conférence des directeurs d’UFR et de départements en STAPS) saura saisir les instances nationales et européennes pour ficeler un scénario du sport socialement salvateur.

Increasing exposition to sport in public spaces goes along with a discourse on its “professionalization” (in progress or hoped ; it prophesizes the expansion of a specific sector of jobs, the advent of which would be conditioned by strictly adjusted formation policies. Here, the market of sportive employment is thus questioned as a collective and circular construction, especially from the role played by specific scholars - STAPS directors gathered in conference - who are instituted as organic experts of the “relation formation employment” in sport. Classification JEL : J24, J40

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