2012
Cairn
Élisabeth Hardouin-Fugier, « Corrida de muerte, ritualisations et symbolismes », Études sur la mort, ID : 10670/1.l163tv
La mort du torero, autrefois constitutionnelle de la corrida, devient aujourd’hui accidentelle, mais son ombre demeure. Dès la codification de 1796, les actions se ritualisent, sous l’aspect festif d’un scénario mimant une exécution publique rigoureusement juridicisée. Au XXe siècle, de combattant, le matador, devient artiste. Dans les arts plastiques, deux œuvres érotico-pornographiques témoignent d’un environnement symbolique exacerbé, mais dans l’arène, l’écorchoir n’est pas un mythe.