Les pratiques paysagistes contemporaines au prisme de la végétation dans un contexte d'écologisation : vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux : état des lieux et perspectives

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Les sociétés actuelles sont en mutation et l’urgence de se reconnecter à la Nature, de la préserver, de mener une transition et de traiter l’environnement s’intensifie de manière quasi-exponentielle avec chaque nouvelle catastrophe climatique, sanitaire. Un nouveau rapport plus « écologique » se développe dans tous les domaines, avec un processus croissant de prise en comptes des enjeux environnementaux : « l’écologisation ». Ce travail personnel d'étude et de recherche en paysage s'intéresse plus particulièrement à l'impact de ce processus sur le métier de paysagiste. Pour les paysagistes qui avaient déjà vu leur métier évoluer largement de « paysagiste-jardinier » vers « paysagiste-aménageur », la conséquence la plus forte prenait racine dans la commande publique. « Écologisée », elle venait perturber des pratiques établies avant d’offrir un horizon riche d’opportunités aux paysagistes forts de leurs expertises dans le domaine du vivant. Dans ce contexte sans précédent, les paysagistes contemporains, en prenant une certaine hauteur, ont fait d’une de leurs forces la clef de lecture et d’écriture des situations paysagères. Notion parfois abstraite et boudée de certains : la végétation ! Au travers de cette notion de végétation et dans le cadre des projets des paysages, ils ont fait face à ces enjeux en mobilisant leur expertise. Les pratiques paysagistes contemporaines ont alors adopté cette tournure plus écologique attendue et nécessaire plaçant le vivant dans des écosystèmes spécifiques à chaque projet. La réponse d’une pratique paysagère autour de groupements d’individus répondant à des besoins dans un contexte particulier a permis d’apporter une réponse, traduite opérationnellement avec la signature de chaque paysagiste.