« Faites donc la cheminote » : Réflexions sur le genre et la classe dans la France du premier 20e siècle

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2021

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Antoine Prost, « « Faites donc la cheminote » : Réflexions sur le genre et la classe dans la France du premier 20e siècle », 20 & 21. Revue d'histoire, ID : 10670/1.l5pg72


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« Faites donc la cheminote » est un constat et un conseil adressé dans l’entre-deux-guerres à une femme qui se marie et qui continue à travailler alors qu’elle n’en a pas besoin. Après avoir vérifié l’exactitude du constat, l’article s’interroge sur la signification du conseil pour les classes populaires urbaines et sur la façon dont elles subissent la domination masculine ou parviennent à en limiter l’impact. Une comparaison suggère que la domination masculine est plus serrée dans la bourgeoisie, en raison de la défense des patrimoines et du rôle des maîtresses de maison dans la construction de la classe supérieure. L’assignation au foyer ne renvoie pas qu’à l’éducation des enfants mais au travail de sociabilité qui incombe aux femmes.

“Do as railwaymen’s wives do” was both a statement and a piece of advice given to married women who wished to continue working during the interwar period. After verifying the accuracy of this statement, this article will explore its application with respect to the lives of the urban working class, and the extent to which they suffered or managed to mitigate male domination. Comparison suggests that male control was more entrenched in middle-class households than in working-class households for two reasons: middle-class men had an inheritance to preserve (and increase), and middle-class women had to contribute to that goal by fostering social networks and maintaining social standing.

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