Ré-analyse géomorphologique de la débâcle de l'Oisans (1219) : étude des traces géomorphologiques héritées

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1 juillet 2020

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Débâcle Catastrophe ancienne Géomorphologie Terrasses de débâcle Géopatrimonialisation Inondation


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L’hutereau Camille, « Ré-analyse géomorphologique de la débâcle de l'Oisans (1219) : étude des traces géomorphologiques héritées », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.l93tk3


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Résumé En Fr

The Oisans lake collapse caused Grenoble 1219 Flood. This historic event was first described by four former authors of the 13th century, then re-studied by historians, geologists, geographers and geomorphologists of the 20th and 21st centuries. However, as the disaster celebrated its 800th anniversary in September 2019, all the studies about it deal only with extremely textual observations. There are no dimensions or physical elements about the phenomenon. Nevertheless, the disaster marked the landscape it crossed. The re-analysis tries to find enough geomorphologic clues to provide new explanations about the event progress. Through the re-analysis the aim of the study is also to question the place of disasters in geomorphology and risks studies. Reflections about acceptation of some aspect of catastrophism, geoheritage concept, new geomorphologic methods of investigation and example of a morphogenetic hazard are included in this work, to show how much a re-analysis could be interesting and useful. The new point of view highlights the complexity of the event, the cascading effects which lead to the flood in Grenoble and the hydraulic cataforms modeled by the water on the Livet passage.

La débâcle de l’Oisans est la cause de l’inondation de Grenoble en 1219. Cet événement historique a été raconté par quatre auteurs anciens, et ré-étudié par les historiens, les géologues, les géographes et les géomorphologues des XXe et XXIe siècles. Pourtant, alors que la catastrophe fêtait ses 800 ans en septembre 2019, les nombreuses études à son sujet ne présentent que des constats extrêmement textuels. Ils ne donnent que très peu de précisions sur les dimensions et les éléments physiques du phénomène. La catastrophe a pourtant laissé des traces dans le paysage qu’elle a traversé. Depuis la plaine de Bourg d’Oisans jusqu’au couloir de Livet en passant par le lieudit du Pont de la Véna, la ré-analyse a tenté de retrouver assez d’indices géomorphologiques pour apporter de nouveaux éclairages à des questions jusqu’ici en suspens. Bien que mettant l’accent sur la compréhension d’une catastrophe particulière, c’est une volonté de questionner la place des catastrophes dans la géomorphologie et les études sur les risques. Depuis l’acceptation de certains aspects du catastrophisme jusqu’à la notion émergente de géo-patrimoine en passant par les nouvelles méthodes du géomorphologue et les caractérisations par l’exemple de phénomènes morphogènes, ce mémoire fait valoir la plus-value théorique que peut apporter une ré-analyse, tout en affermissant concrètement le scénario de la catastrophe. Il est mis en évidence l’enchainement de processus gravitaires mixte (torrentiel et écroulement) menant à la débâcle de l’Oisans ainsi que l’impact morphogène d’un tel flux sur le Couloir de Livet.

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