Le problème de l’invention en gravure. L’émergence d’une théorie de la gravure comme art libéral au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture (1651-1674)

Fiche du document

Date

2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Antoine Gallay, « Le problème de l’invention en gravure. L’émergence d’une théorie de la gravure comme art libéral au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture (1651-1674) », Dix-septième siècle, ID : 10670/1.lcfpez


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Il est communément admis que la réception des graveurs en taille-douce au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture répondait au souhait de Colbert de faire reproduire et diffuser les œuvres des académiciens. En analysant plus finement les relations entre l’Académie et le milieu parisien de l’estampe, cet article s’attache à démontrer comment les graveurs aspirèrent à rejoindre l’institution, et comment celle-ci leur permit de théoriser leur art sur le modèle des discours consacrés à la peinture, les conduisant à distinguer la gravure d’invention et la gravure d’interprétation.

It is generally acknowledged that the reception of engravers in the French Royal Academy of Painting and Sculpture responded to Colbert’s wish to reproduce and circulate the academicians’ works. However, a more in-depth study of the relationship between the Academy and Parisian engravers provides an alternative viewpoint. This article attempts to show how engravers aspired to join the institution, and how the latter enabled them to produce a theory of engraving inspired by discourses on painting, thus leading them to distinguish between original and reproductive engraving.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en