Hegel et le monde moderne

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2015

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Gilles Marmasse, « Hegel et le monde moderne », Revue Philosophique de Louvain, ID : 10.2143/RPL.113.1.3073466


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Résumé En Fr

The article seeks to establish which are the most general characters in the «modem» (meaning post-ancient) world in Hegel’s view, and through which stages they are effectively realised. In regard to the first point it shows that these characteristics are notably moral freedom in the sense in which the individual acts on the basis of his convictions, an expressive State of the universalised will of the people and of popular assemblies or of Parliaments in which individual interests can be promoted. As to the second point it shows in what sense for Hegel the (immediate) high Middle Ages and the (divided) Middle Ages present only unsatisfactory versions of political modernity. It is only in Protestant Europe for Hegel that selfconsciousness and the State rest on genuinely general principles and are autonomous in the strongest sense of the word. The hypothesis defended is that the «end of history» in the sense of its completion coincides with the Christian Germanic world at its fullest extent (transl. J. Dudley).

L’article tend à établir quels sont, aux yeux de Hegel, les caractères les plus généraux du monde «moderne» (au sens de post-antique), et quelles sont les étapes de leur réalisation effective. Pour le premier point, il montre que ces traits sont notamment la liberté morale au sens où l’individu agit à partir de ses convictions, un Etat expressif de la volonté universalisée du peuple et des assemblées populaires ou des Parlements en lesquels les intérêts particuliers peuvent se faire valoir. Pour le second point, il montre en quel sens, pour Hegel, le haut Moyen Âge (immédiat) et le Moyen Âge (scindé) ne présentent encore que des versions insatisfaisantes de la modernité politique. C’est en réalité seulement dans l’Europe protestante que, pour Hegel, la conscience de soi et l’État reposent sur des principes véritablement généraux et sont autonomes au sens le plus fort du terme. Selon l’hypothèse défendue, la «fin de l’histoire» au sens de son achèvement coïncide avec le monde germanique chrétien pris dans son entière extension.

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