How to evaluate the Chinese interference in the EU: Mapping China’s Influence Strategy in Brussels

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2020

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Quentin Genaille, « How to evaluate the Chinese interference in the EU: Mapping China’s Influence Strategy in Brussels », Monde chinois, ID : 10670/1.loj21s


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Depuis les années cinquante, un réseau d’organisations chinoises dense a émergé pour devenir aujourd’hui l’une des pierres angulaires de l’influence chinoise à Bruxelles. Cet article adopte une approche quantitative du soft power chinois résultant de la cartographie exhaustive des principales organisations ayant des objectifs d’influence des processus décisionnels européens et du public. Alors que les relations entre ces organisations s’étendent de la collaboration sporadique au financement régulier, ces dernières peuvent être divisées en trois catégories interconnectées selon leur domaine d’action politique : la recherche, la culture et le commerce. Cet article cherche à donner des outils de compréhension des méthodes concrètes d’influence chinoise à Bruxelles. De fait, la présence d’organisations et de leaders d’opinion cultivant les récits pro-Pékin participe à la normalisation des valeurs et des aspirations de la Chine dans le monde. Dès lors, le discours du Parti communiste chinois dans l’UE bénéficie d’une plus grande visibilité et légitimité mises au service d’objectifs plus larges de changement systémique dans l’architecture des organisations internationales, comme il est déjà perceptible dans certaines institutions.

Since the 1950’s, there has been an emergence of China-oriented organisations that have matured into a strong network which acts as a cornerstone of the Chinese influence in Brussels. This paper takes a quantitative approach at China’s soft power strategy, and creates a comprehensive mapping of most China-related organisations that play a role in targeting European decision-makers and the public. Whilst the relations between the organisations can range from episodical collaboration to regular funding, they can be divided into three interconnected policy areas: research, culture, and commerce. Following the mapping, this paper seeks to provide a more concrete understanding of how Chinese influence plays out in Brussels. This paper argues that the everlasting presence of organisations and spin doctors that cultivate pro-Beijing narratives helps to normalise the values of Chinese aspirations in the world. Consequently, the discourse of the Chinese Communist Party in the EU benefits from increased visibility and legitimacy, which in turn could serve greater goals of systemic change in the architecture of international organisations, as already visible in some institutions.

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