18 septembre 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Michel Kauffmann, « La langue de bois comme fait de civilisation et objet d’enseignement », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.lqof3y
Historiens et civilisationnistes travaillent sur des textes plus que sur des « faits », ce qui signifie qu’ils sont amenés inévitablement à aborder les « faits » dans la présentation discursive qu’en a donnée la société étudiée. Certes, dans la tradition positiviste, on s’efforcera de remonter, par-delà les mots, à la réalité censée se cacher « derrière » eux. Mais dans une approche plus moderne, issue du structuralisme ou du constructivisme, celle d’un Foucault, d’un Bourdieu, les discours s...