Le roman est-il quantique ?

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22 octobre 2018

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Michel Schneider, « Le roman est-il quantique ? », Quodlibet, ID : 10670/1.lziids


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L’amour est-il quantique ? Après une séparation, est-il comme le chat de Schrödinger à la fois mort et vivant et ceux qui s’aiment sont-ils de toujours et pour toujours ensemble et pas ensemble ? Le roman décrit-il un espace-temps physique et psychique classique où il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée ou bien un espace quantique où elle peut être l’un et l’autre ? Le romancier qui raconte une histoire d’amour, donc de séparation, doit-il inventer un mode de récit qui prenne en compte la non-séparabilité entre les particules élémentaires que sont l’un pour l’autre les amants ? Telles sont les questions que je me suis posées en écrivant mon roman Amour, suite et fins. En exergue ces lignes de Richard Phillips Feynman, Prix Nobel de Physique 1965 : « Toutes les choses sont faites d’atomes – petites particules qui se déplacent en mouvement perpétuel, s’attirant mutuellement à petite distance les unes les autres et se repoussant lorsque l’on veut les faire se pénétrer ». Cela me paraît définir dans une histoire d’amour la part de « décohérence », concept lui aussi emprunté à la physique des quantas.

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