29 novembre 2023
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Marc-Antoine Vella, « Apport des observations de terrain des formations sédimentaires alluviales du Quaternaire. Apports et limites en contexte insulaire méditerranéen (Corse) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.34692/zsr8-r731
L’observation et la description in situ des formations sédimentaires quaternaires est une étape préliminaire et complémentaires des études en laboratoire. Elles permettent tout d’abord de proposer une première caractérisation de leur texture, de leur structure et de leur contenu en matière organique. Ces caractéristiques qualitatives servent ensuite à échafauder les premières hypothèses en terme de dynamique sédimentaire et de milieu de dépôts. Cependant, cette approche n’est pas suffisante pour proposer des chronostratigraphies de référence ainsi que pour comparer l’intensité des processus sédimentaires étudiés. Pour cela, L’apport de données quantitatives est nécessaire et ne peut être obtenue qu’à partir de mesures en laboratoire. Au travers de l’exemple de deux cas d’études en Corse, il est possible d’illustrer comment observation de terrain et analyses en laboratoire apportent des informations différentes mais complémentaires et comment elles peuvent être intégrées afin de proposer un discours cohérent en termes chronostratigraphiques. De même, l’essor des SIG montre l’intérêt des études spatiales pour la compréhension des dynamiques sédimentaires à l’échelle d’un bassin versant. Compte tenu de l’ancrage interdisciplinaire de cette méthode, il est nécessaire de mettre en place dès les premières phases de l’observation sur le terrain une stratégie d’analyse prenant en compte les étapes suivantes de l’étude. L’apport, la compilation et l’harmonisation de l’ensemble des données de terrain et des analyses en laboratoire dans une base de donnée commune et géoréférencée est une des pistes que je développe dans le cadre de mes activités de recherche et de diagnostic géomorphologique et géoarchéologique au sein de l’Inrap.