Justifier les dépenses vestimentaires dans la recette générale de toutes les finances du duc de Bourgogne Philippe le Bon

Fiche du document

Date

24 avril 2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-3554

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Sophie Jolivet, « Justifier les dépenses vestimentaires dans la recette générale de toutes les finances du duc de Bourgogne Philippe le Bon », Comptabilités, ID : 10670/1.m8ov9s


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es De

La série comptable de la recette générale de toutes les finances sous le duc de Bourgogne Philippe le Bon, remarquablement bien conservée, permet une approche fine et précise de la conjoncture vestimentaire de l’hôtel ducal, mais aussi, dans une large mesure, de l’évolution de la comptabilité. Les outils de contrôle importants, à tous les niveaux, mais aussi les changements de personnel et les réformes régulières témoignent des difficultés de l’autorité ducale à maîtriser ses finances. Le compte, outil de travail personnel, évolue en fonction de la personnalité du receveur et des contraintes auxquelles il est soumis. Ces contraintes se renforcent à l’orée des années 1440, dans un contexte général de maîtrise des dépenses qui touche notamment les achats de produits vestimentaires. À travers le prisme de la justification des dépenses vestimentaires, cette présentation cherche à montrer comment les évolutions dans la rédaction ou la présentation des comptes résultent d’adaptations, de la part du comptable, aux exigences de sa charge dans des contextes financiers, conjoncturels, mais aussi culturels évolutifs.

The accounts series of the general recept of all the finances, under the duke of Burgundy Philip the Good, preserved well, allows a fine and precise approach of the clothing situation of the ducal hotel, but also, to a large extent, the evolution of the accounts. The important tools of control, at every level, but also the changes of staff and the regular reforms show difficulties of the ducale authority to master its finances. The account is the result of personal work, it evolves according to the personality of the conductor and the constraints to which it is subjected. These constraints strengthen in the edge of the 1440s, in a general context of control of the expenses which affects in particular the purchases of clothing products. Through the prism of the justification of clothes expenditures, this presentation tries to show how the evolutions in the writing or the display of the accounts result from necesseraly adaptations to the context.

La serie contable del cargo general de toda la hacienda bajo el duque de Borgoña Felipe el Bueno, por su excelente estado de conservación, permite un estudio fino y preciso de la política del palacio ducal en materia de ropa, pero también, en gran medida, de la evolución de la contabilidad. Los instrumentos de control son importantes en todos los niveles, pero los cambios de personal y las reformas regulares revelan las dificultades a las que se enfrenta la autoridad ducal en el control de su hacienda. La cuenta, instrumento de trabajo personal, cambia en función de la personalidad del recaudador y sus obligaciones. Éstas se refuerzan a principios de los años 1440, en un contexto general de control del gasto que afecta en particular la compra de ropa. A través del análisis de la justificación del gasto hecho para comprar ropa, esta presentación busca mostrar cómo las evoluciones en la redacción o la presentación de las cuentas son el resultado de las adaptaciones del responsable del manejo de fondos a las exigencias de su cargo, en cambiantes contextos financieros, coyunturales y culturales.

Die Rehnungsbücherserie, die für die Herrschaft Philippe le Bon sehr gut bewahrt ist, erlaubt ein feines und genaues Betrachtungsweise der GarderobeKonjunktur des herzoglichen Hotels und der Entwicklung der Buchführung. Die wichtigen Kontrollwerkzeuge, aber auch die Personalveränderungen und die regelmäßigen Reformen zeigen Schwierigkeiten der herzoglichen Macht, ihre Finanzen zu beherrschen. Das Rechnungbuch, das ein persönliche Werkzeug ist, entwickelt sich zufolge der Persönlichkeit des Schaffners und zufolge der Zwänge, denen er unterworfen ist. Diese Zwänge festigen sich ab der Jahre 1440, im Kontext von Beherrschung über die Ausgaben, die besonders die Einkäufe von Kleidung berührt. Ab der Rechtfertigung der GarderobeAusgaben, versucht der Artikel zu zeigen, wie entwickeln sich die Rechnungsbücher und wie ergibt sich diese Entwicklung aus den Anpassungen des Buchhalters an ihre Stelle in finanziellen, konjunkturellen, auch  kulturellen Kontexten.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en