Écouter dans les ruines du capitalisme : enregistrements de terrain et formes de vie

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2018

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Audimat

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Alexandre Galand, « Écouter dans les ruines du capitalisme : enregistrements de terrain et formes de vie », Audimat, ID : 10670/1.m9g2vj


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Après l’ASMR et les disques de poésie dans notre précédent numéro, Audimat s’intéresse à nouveau à une question relevant davantage du son que de la musique : celle de l’enregistrement de terrain, et en l’occurrence celle de l’enregistrement dit « audio-naturaliste ». Le Belge Alexandre Galand, auteur en 2012 d’un formidable livre sur le sujet (éd. Le Mot et le Reste) et défenseur de la sphère « terrienne » plutôt qu’humaine, aborde ici le field recording comme écoute et usage du monde à l’heure où celui-ci se présente comme « Capitalocène ». Selon Galand, le microphone du documentariste doit se faire capteur des fantômes qui hantent les ruines du capitalisme. Pour nous déconditionner, nous devons prêter attention aux sons de la faune et de la flore, mais également aux sons industriels ou mécaniques qui résonnent à la surface de notre planète. Écouter ces bruits, c’est les mettre en commun, les localiser, les faire exister plus fort que les fréquences assourdissantes de l’apathie. S’appuyant aussi bien sur l’étude des signatures acoustiques de certains animaux que sur un disque d’enregistrements de terrain réalisés dans le région de Tchernobyl, Galand nous montre comment l’écoute de ces documents audio peut recréer un lien entre terriens, qu’ils soient femmes, hommes, enfants, insectes ou oiseaux.

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