‪Baquets, salons et écuries. Du compagnon animal en révolution‪

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2014

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Malik Mellah, « ‪Baquets, salons et écuries. Du compagnon animal en révolution‪ », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10670/1.mcdq68


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Qu’en est-il du compagnon animal à la fin du xviiie siècle ? À partir de l’étude d’un corpus de plus de deux cents lettres adressées par des propriétaires urbains aux professeurs de l’École vétérinaire d’Alfort, cet article vise à montrer que davantage que la vogue pour les savoirs naturalistes ou une mutation des sensibilités à la fin de l’Ancien Régime, c’est une dynamique liée à la Révolution qui fait de l’animal une question politique. Si des vétérinaires sont présents dans les salons des élites parisiennes au milieu des années 1780, cette insertion doit plus aux pratiques du magnétisme animal qu’à un engouement pour les animaux de compagnie. La question du soin des bêtes renvoie pour sa part davantage à la production d’utilité et à la naissance d’une offre qu’à une véritable mutation des sensibilités. Autour de la valorisation de l’utilité, à partir de 1789 et plus encore après l’an II, la dynamique révolutionnaire semble engager un nouveau discours sur le compagnon animal.

?What about the animal companion at the end of the eighteenth century? Using a collection of more than two hundred letters sent by urban owners to professors at the Veterinary School in Alfort, this article aims to show that more than just a vogue for scientific knowledge or a change in sensibilities at the end of the Old Regime, the Revolution made the animal into a political question. If veterinarians were present in the salons of the Parisian elites in the mid-1780s, this appearance owes more to the practice of animal magnetism than to a craze for animals as pets. The issue of animal care has more to do with the concept of utility than with a veritable mutation in sensibilities. Centering on the concept and value of utility, beginning in 1789 and more still after the Year II, the revolutionary dynamic seemed to introduce a new discourse on companion animals. ?

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