La science en débat en Amérique latine

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23 février 2021

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Adrian Feld et al., « La science en débat en Amérique latine », Revue d’anthropologie des connaissances, ID : 10.3917/rac.016.0029


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Entre la fin des années 1960 et le début des années 1970 un large courant critique sur le rôle des sciences et des technologies apparaît à travers le monde. De même, en Argentine, ce mouvement s’est traduit dès 1968 et 1969 par la création d’espaces institutionnels pour le débat et la production des connaissances sur les sciences et les technologies. La confrontation d’idées a mis en évidence un processus de politisation de la science qui entraînait des sens bien différents : d’un côté, un courant « modéré » qui cherchait des outils analytiques et normatifs pour la mise en place des politiques publiques de S&T et, d’un autre côté, les « radicaux » qui impulsaient l’intégration des sciences et des technologies dans la politique tout court. Cet article propose de se concentrer sur le courant radical, dont le représentant le plus saillant fut Oscar Varsavsky, ce qui nous permet d’analyser : a) le processus de « politisation/radicalisation » de la science émergeant vers la fin des années 1960 ; b) les principaux points de confrontation entre les positions politiques et épistémologiques de Varsavsky et d’autres acteurs importants de l’époque ; c) l’émergence de nouveaux canaux de diffusion des débats sur les sciences et les technologies, comme la revue Ciencia Nueva et les échanges autour de la relation « science-idéologie » ; d) l’adoption et la réinterprétation du discours de Varsavsky de la part des organisations politico-syndicales de l’époque.

By the end of the 60’s and the early 70’s a large critical wave on the role of science and technology appears throughout the world. Similarly, in Argentina, this movement was expressed by the creation -from 1968 and 1969-of institutional spaces for public debate and knowledge production on science and technology. The confrontation of ideas revealed a process of politicization of science that had quite different meanings: on the one hand, a “moderate” group was looking for analytical and normative tools for the implementation of public policies of S&T and, on the other hand, the “radicals” which impelled the integration of science and technology in politics itself. This paper proposes to focus on the radical approach, whose most prominent representative was Oscar Varsavsky. This allows us to analyze: a) the process of “politicization / radicalization” of science emerging in the late sixties; b) the main points of confrontation between Varsavsky’s political and epistemological positions against other important actors of the time; c) the emergence of new channels to diffuse the debates on science and technology, as the journal Ciencia Nueva, and the arguments around “science-ideology” relationships; d) the adoption and reinterpretation of Varsavsky’s discourse by the political and trade union organizations of the time.

Entre el fin de los años sesenta y comienzos de los años setenta fue emergiendo en diferentes lugares del mundo una amplia corriente crítica acerca del rol de la ciencia y la tecnología. En la Argentina, este movimiento se tradujo desde los años 1968 y 1969, en la creación de espacios institucionales para el debate y la producción de conocimientos sobre la ciencia y la tecnología. La confrontación de ideas puso en evidencia un proceso de politización de la ciencia que entrañaba sentidos bien diferentes: por un lado, una corriente «moderada» que buscaba herramientas analíticas y normativas para la puesta en marcha de políticas públicas de CyT y, por el otro, los «radicales» que impulsaban la integración de la ciencia y la tecnología en la acción política. Este artículo propone concentrarse sobre la corriente radical, cuyo representante más emblemático fue Oscar Varsavsky, lo que nos permite analizar : a) el procesos de «politización/radicalización» de la ciencia que surgió hacia el fin de los años sesenta ; b) los principales puntos de confrontación entre las posiciones políticas y epistemológicas de Varsavsky y otros actores importantes de la época ; c) la emergencia de nuevos canales de difusión de los debates sobre la ciencia y la tecnología, como la revista Ciencia Nueva y las discusiones sobre la relación «ciencia-ideología»; d) la adopción y reinterpretación del discurso de Varsavsky por parte de organizaciones político-sindicales de la época.

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