L’existence des corps chez Strawson, Hume et Reid : généalogie d’un traitement naturaliste du scepticisme Naturalist Responses to Externam World Skepticism in P.F Strawson, Hume and Reid Fr En

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7 novembre 2020

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Epistémologie Naturalisme Réalisme Scepticisme Sens commun Skepticism Naturalism Common sense Realism 100


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Benoît Gide, « L’existence des corps chez Strawson, Hume et Reid : généalogie d’un traitement naturaliste du scepticisme », Theses.fr, ID : 10670/1.mw7l4f


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En partant d’une distinction entre motifs, suggestion et injonction sceptiques d’une preuve ou démonstration de l’existence des corps, ce travail s’attache d’abord à l’analyse du traitement naturaliste du scepticisme tel qu’il est défini et soutenu par Peter Strawson, en posant la question de savoir à quelle catégorie de réponse il convient de l’assimiler pour en dégager toute la portée anti-sceptique. Après l’avoir identifié à un diagnostic théorique concessif (1ère partie), nous interrogeons la revendication, par Strawson, de la filiation de cette position avec celles de Hume et de Reid – qu’il crédite d’un même traitement du scepticisme à l’égard des corps. En insistant sur l’effort fait par Hume pour définir un scepticisme mitigé comme amendement des doutes sceptiques excessifs par le sens commun et la réflexion (2ème partie), nous sommes finalement conduits à considérer la plus grande proximité de la critique reidienne du scepticisme et de sa défense du réalisme de sens commun, dans leur propre contexte, avec le naturalisme épistémique de Strawson (3ème partie).

Starting with a distinction between the motives for, the suggestion of external world skepticism, and the demand for a proof or demonstration of the existence of bodies, we first try to analyse the naturalist response to skepticism, as defined and endorsed by Peter Strawson, asking to what category it must belong in order to be maximally efficient. Identifying it to a concessive theoretical diagnosis (part 1), we then question Strawson’s claim that his naturalist treatement of external world skepticism can also be found in Hume as well as in Reid. Underlying Hume’s endeavours to define a mitigated skepticism as the correction of the undistinguished doubts of excessive skepticim by common sense and reflection (part 2), we are led to see how closer is Reid’s criticism of skepticism and defence of common sense realism, in their own context, to Strawson’s epistemic naturalism (part 3).

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