La lettre dans la lettre. Affleurement de remarques sur l’épistolaire dans la correspondance de Fronton

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.

Résumé Fr Es

Si on ne rencontre pas à proprement parler de théorie de la lettre chez Fronton, l’épistolier fournit de manière diffuse dans sa correspondance des informations sur ses conceptions en la matière. Ce qu’il dit de la lettre d’information révèle un souci de l’autre, les sentiments d’amitié jouant un rôle essentiel. Il établit un historique de la lettre de recommandation en rappelant un code, qu’il enfreint d’ailleurs, selon lequel ce type de lettre repose sur une amicitia. Il émet un jugement littéraire sur les lettres de Marc et de Verus et reconnaît en Cicéron un maître sans égal. Parmi les lettres officielles, il s’intéresse tout particulièrement aux lettres impériales comme expression de l’autorité et mode de gouvernement ; ainsi qu’à la correspondance entre le co-empereur Verus et le Sénat à propos des opérations militaires d’Orient. Il évoque aussi les usages concernant la longueur ou la fréquence de la correspondance, développant le paradoxe que leur rareté peut être un témoignage d’affection et d’égard pour quelqu’un de fort occupé. Il s’attache aussi aux difficultés qu’il peut y avoir à écrire des lettres : douleur physique, douleur morale, diplomatie sociale, excès de joie… Il souligne que la correspondance ne peut remplacer une rencontre véritable ; et, lui, dont la postérité n’a conservé que quelques lettres et seulement d’infimes bribes de discours, montre ses réticences à l’égard de l’épistolaire.

Aunque no se encuentre una teoría propiamente dicha a cerca de la carta en el caso de Frontón, el epistolar suministra en su correspondencia informaciones de manera difusa a cerca del tema. Lo que él dice de la carta de información revela una preocupación del otro, los sentimientos de amistad juegan un papel esencial. Él establece un historial de la carta de recomendación recordando un código, que él infringe por otra parte, según el cual este tipo de carta reposa sobre una amicitia. Él emite un juicio literario sobre las cartas de Marc y de Verus y reconoce en Cicerón un maestro sin igual. Entre las cartas de carácter oficial, se interesa sobre todo por las cartas imperiales como expresión de la autoridad y del modo de gobierno; así como a la correspondencia entre el co-emperador Verus y el Senado a propósito de las operaciones militares de Oriente. Él evoca también los usos en relación a la longitud o a la frecuencia de la correspondencia, desarrollando la paradoja que su rareza puede ser un testimonio de afecto o de respeto por alguien muy ocupado. Él también se ata a las dificultades que puede tener escribir cartas: dolor físico, dolor moral, diplomacia social, exceso de alegría… Él subraya que la correspondencia no puede remplazar un verdadero encuentro; y, de él, del cual la posteridad no ha conservado que algunas cartas y solamente pequeños fragmentos de discurso, muestra sus reticencias con respecto a lo epistolar.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en