Les énoncés négatifs dans L'Indigent philosophe (1728) de Marivaux

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18 mai 2018

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Justine Giraud, « Les énoncés négatifs dans L'Indigent philosophe (1728) de Marivaux », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.n5m0cr


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Pour étudier Marivaux, il faut contextualiser une époque complexe au carrefour de deux périodes : les moralistes classiques et les philosophes des Lumières. Comprendre les Journaux de Marivaux, c'est aussi faire la synthèse de nombreux genres. Il s’agit d’une œuvre hybride, entre journal, roman, théâtre, lettres et maximes. L’objectif des Journaux est de plaire au lecteur tout en insérant une visée didactique à son texte, ce qui n’est pas sans rappeler le mécanisme de l’apologue. Au-delà de ces trois aspects particuliers des Journaux, ce qui reste le plus déroutant dans leur lecture, est sans nul doute l’adresse provocante, qui pousse le lecteur à une lecture active. La brusquerie que le lecteur subit du narrateur représente le fondement de l’esthétique des Journaux. L'étude de la négation pour expliquer ce phénomène amène à questionner les effets du langage sur la littérature et sur le lecteur. Ce procédé apparaît comme un stylème de la prose moraliste de Marivaux, présent pour mettre en valeur la désinvolture du narrateur, l’esthétique conversationnelle du dialogue entre narrateur et narrataire et l’adresse parfois agressive envers le lecteur.

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