Les catholiques dans le diocèse d’Alger : un fragile apogée (1930-1939)

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2020

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Algérie française Action catholique Alger -- Algérie


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Uriel Gadessaud, « Les catholiques dans le diocèse d’Alger : un fragile apogée (1930-1939) », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.n8z0zm


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Situé à l’interstice entre histoire de la colonisation et histoire religieuse, ce mémoire a pour ambition de contribuer à écrire une page de l’histoire méconnue, celle des catholiques en Algérie dans les années trente. À l’heure où l’Algérie était en proie aux premiers sursauts nationalistes à partir de 1930, puis à leur répression dès 1937, comment les catholiques se positionnèrent-ils face à la « question algérienne » ? Une vingtaine d’années avant le soutien apporté par Mgr Duval à l’autodétermination algérienne pendant la guerre d’indépendance, l’Église apparaissait encore imprégnée de certitudes coloniales, à l’image de ses fidèles pour qui patrie et religion allaient de pair. Au cours des fêtes du centenaire puis, à la fin de la décennie, lors du Congrès eucharistique national d’Alger, le clergé algérien, avec à sa tête son archevêque Mgr Leynaud, célébrait avec triomphalisme l’oeuvre civilisatrice de la France et la restauration de l’Église d’Afrique, dont les racines antiques remontaient jusqu’à saint Augustin. Si les prélats étaient étroitement liés à l’administration coloniale, qui continuait de leur verser des indemnités à titre dérogatoire depuis l’application de la loi sur la Séparation par un décret en 1907, des catholiques entamèrent une réflexion d’une étonnante lucidité sur les conditions de cohabitation entre les populations européennes et musulmanes. Avec la création de sections puis de fédérations de la JOC et de la JAC dans l’Algérois, l’Action catholique participa grandement à cette réflexion par ses enquêtes et ses journées d’étude, souvent relayées dans la presse catholique algérienne (L’Effort algérien). Rédigé à partir des archives diocésaines conservées à Alger, ce mémoire entreprend – à la suite des travaux de Oissila Saaïdia – l’écriture d’une histoire sur laquelle a longtemps pesé le double tabou de la colonisation française en Afrique du Nord et d’un catholicisme minoritaire mais alors dominant en Algérie, avant de pratiquement disparaître avec l’exil de ses pratiquants vers la rive nord de la Méditerranée.

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