26 novembre 2008
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Louis Panel, « La gendarmerie dans la bataille de Verdun (février-octobre 1916) », Revue historique des armées, ID : 10670/1.n9pi73
Par sa durée autant que par l’ampleur des effectifs engagés, la bataille de Verdun pose particulièrement la question du maintien de l’ordre et de la discipline aux armées. Présents dans le Verdunois depuis la déclaration de guerre, des détachements de gendarmerie sont réorganisés à plusieurs reprises. Dès février 1916, ils veillent à la fluidité et à la sécurité de la circulation, notamment sur la « Voie sacrée» sur laquelle ils assurent la régulation du trafic. Dans les cantonnements, les gendarmes des prévôtés interviennent pour maintenir les hommes dans l’obéissance et le respect des directives du commandement. Leur échoient également la gestion et la surveillance des prisons prévôtales, bientôt réputées être le « cauchemar » de l’Arme. Dans le tunnel de Tavannes, où sont massées des troupes en nombre considérable, leur mission s’étend au contrôle de l’hygiène et aux soins des soldats. Pourtant, à l’issue de la bataille, l’image de la gendarmerie s’est considérablement dépréciée, comme en témoigne le développement du thème des gendarmes pendus par la troupe.