L’institutionnalisation du temple dans la République Populaire de Chine : nouvelles relations entre le bouddhisme Han et l’État depuis 1982

Fiche du document

Date

10 septembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Maï-Lan Marine Thaler, « L’institutionnalisation du temple dans la République Populaire de Chine : nouvelles relations entre le bouddhisme Han et l’État depuis 1982 », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.nf0yjr


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In 1978, a vast program of reforms was launched by the government of the Chinese Popular Republic, which deeply changed Chinese society. One of the consequences of the “Reform and Opening-up” (gaige kaifang, 改革开放) was a certain loosening of political pressure on private affairs. In this context, the attitude of the State towards religions evolved from the repressive policies set up during the Maoist period to a strategy of accommodation. Thus, by the 1980s, the relationship between the political authority and religions was redefined, which was met a by a resurfacing of religious behavior. Han Buddhism has been at forefront of this phenomenon, having gained an immense popularity amongst the Chinese population. However, all these changes have been strongly controlled by the State. In this political science thesis, we will explore the process of institutionalization that Han Buddhism has gone through in the last decades. We will first study the institutional dynamics that determine the broad context of the relationship between this religion and the State. We will then examine the formal frame the State has drawn up to control religious activity. We will finally see how these elements have defined a specific model for the Buddhist temple, one that is both modern and touristic.

En 1978, le gouvernement de la République Populaire de Chine lance un vaste programme de réformes qui transforment la société chinoise. Une des conséquences de la « Réforme et Ouverture » (gaige kaifang, 改革开放) est un certain relâchement de la pression politique dans le domaine des affaires privées. Dans ce contexte, l’attitude de l’État envers les religions a évolué de d’une politique répressive mise en place durant la période maoïste vers une stratégie d’accommodation. Ainsi, dès les années 80, la relation entre l’autorité politique et les religions est redéfinie, et on commence à observer une résurgence de la pratique religieuse. C’est en particulier le bouddhisme Han qui fait l’objet d’un impressionnant gain de popularité. Toutefois, ce phénomène est fortement contrôlé par l’État. Dans ce mémoire de science politique, nous nous intéressons au processus d’institutionnalisation dont fait l’objet le bouddhisme Han depuis quatre décennies. Nous étudierons d’abord les dynamiques institutionnelles qui déterminent le contexte global de la relation entre cette religion et l’État. Nous exposerons ensuite le cadre formel établi par l’État pour contrôler l’activité religieuse. Nous verrons enfin comment ces éléments ont défini un modèle spécifique de temple bouddhique, touristique et moderne.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en