Aux marges de la démocratie : 22 ans de processus électoraux au Guatemala

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2009

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Willibald Sonnleitner, « Aux marges de la démocratie : 22 ans de processus électoraux au Guatemala », Problèmes d'Amérique latine, ID : 10670/1.ngdxq5


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Comme le révèlent les dernières élections générales de 2007, la démocratisation guatémaltèque est prisonnière de nombreux paradoxes et dilemmes. Sans aucun doute, la transition d’un régime autoritaire légitimé par des élections « de vitrine », à un régime plus ouvert et pluriel, a contribué à la pacification de la vie politique, après 36 ans de guerres internes. Cependant, de nombreuses continuités avec le passé limitent ses portées, dont une importante abstention, une atomisation et une personnalisation exacerbées de l’offre partisane, et une insolite volatilité du vote. Ces pièces, qui semblent conformer un véritable casse-tête électoral, ne sont pas complètement désarticulées lorsqu’elles s’observent depuis l’échelle locale, mais elles manquent actuellement de dynamiques structurées et intégrées au niveau national. à quoi servent, alors, les élections au Guatemala ? Peuvent-elles « fonctionner » d’une manière « démocratique » dans l’absence d’un état de droit, avec des institutions défaillantes et délégitimées, avec un système de partis éclaté et avec une citoyenneté passive, dépolitisée et démobilisée, désarticulée et incomplète?

The guatemalan democratization encounters many paradoxes and dilemmas as the last general elections of 2007 reveal undoubtedly, the transition from an authoritarian government legitimated by elections of sorts to a more open and plural government, contributed to the pacification of political life after 36 years of internal wars. However, the consequences of these elections are limited by many continuities, among which a large abstention, an atomization and a heightened personalization of the partisan offer, and an unusual volatility of vote. These elements, which seem to create a real election headache, set out some coherence when they are observed on a local scale but structured and integrated dynamics currently miss them at the national level. So, what are the elections used for? Would they succeed in a democratic way in the absence of a constitutional state, with no legitimated and shaky institutions, with a system of confused parties and with a passive, depoliticized and demobilized, inconsistent and incomplete citizenship?

ResumenComo lo revelan los últimos comicios generales de 2007, la democratización guatemalteca se encuentra enfrascada en una serie de paradojas y de dilemas. Indudablemente, la transición desde el autoritarismo hacia un régimen más abierto y plural, contribuyó a pacificar la política, después de 36 años de guerra interna. Sin embargo, siguen prevaleciendo muchas continuidades que han limitado sus alcances desde 1985, entre ellas un exacerbado personalismo de la política, una insólita atomización partidista, un importante abstencionismo y una impresionante volatilidad del voto. Estas piezas, que a primera vista configuran una suerte de rompecabezas electoral, no están totalmente desarticuladas cuando se estudian desde una perspectiva local, pero carecen de dinámicas estructuradas e integradas en el nivel nacional. ¿ Para qué sirven las elecciones en Guatemala ? ¿ Pueden éstas « funcionar » de una manera « democrática » en la ausencia de un Estado de derecho, con instituciones deficientes y desacreditas, con un sistema de partidos « pulverizado » y con una ciudadanía pasiva, despolitizada y desmovilizada, desarticulada e incompleta ?

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