Réécrire de connivence : les fortunes dialogiques de l’allusion

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2 février 2010

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Ci-Dit

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Salvan Geneviève, « Réécrire de connivence : les fortunes dialogiques de l’allusion », Ci-Dit, ID : 10670/1.nkyy1n


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Cet article étudie une forme de dialogisme omniprésente dans les romans publiés de 1990 à 1999 de Jean Rouaud, l’allusion. Après avoir caractérisé celle-ci comme un énoncé dialogique qui fait entendre plusieurs voix en les feuilletant, nous envisageons les différentes configurations allusives du corpus et montrons que celles-ci exploitent les trois dimensions dialogiques (dialogisme interdiscursif, interlocutif et autodialogisme). Dans les romans de Rouaud, l’allusion combine plusieurs aspects — pratique citative d’un narrateur traversé par des voix entre lesquelles il ne tranche pas, réponse aux attentes suscitées chez le lecteur, et dynamique d’un discours qui dialogue avec lui-même — lui donnant un statut figural.

In this paper, we consider a recurrent form of dialogism in Jean Rouaud’s novels (published between 1990 and 1999). We first define the allusion as a dialogical statement, then we show that the allusion operates the three dialogical dimensions (interdiscursive, interlocutive, autodialogism). In Rouaud’s novels, the allusion meets several aspects : quotation by a narrator crossed by voices between which he does not choose, response to the expectations raised in the reader, and dynamics of a discourse that dialogue with himself. Finally, allusion becomes a true figure of speech in this corpus.

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