Changer la ville pour changer la vie ? Le mouvement citoyen PicNic the Streets et l’invisibilisation des enjeux socio-économiques liés au réaménagement du centre-ville de Bruxelles

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22 novembre 2016

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Julie Tessuto, « Changer la ville pour changer la vie ? Le mouvement citoyen PicNic the Streets et l’invisibilisation des enjeux socio-économiques liés au réaménagement du centre-ville de Bruxelles », Environnement urbain / Urban Environment, ID : 10670/1.nu90sg


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Le mouvement désobéissant PicNic the Streets, né en 2012, revendiquait la piétonisation du centre de Bruxelles et la réappropriation citoyenne de cet espace public. Organisant des pique-niques géants sur les boulevards, il parvint à mettre à l’agenda cet enjeu particulier. Mais les plans dévoilés à la presse en janvier 2014 ne contentèrent ni le mouvement ni la société civile. Depuis, la contestation s’est amplifiée et modifiée. Cet article interroge les difficultés de PicNic the Streets à politiser l’enjeu du piétonnier, en analysant le cadrage réalisé par ses acteurs et les ressources qu’ils ont mobilisées. Nous démontrons que cette revendication n’est pas conciliable avec un « droit à la ville » tel que conceptualisé par Henri Lefebvre.

The civil desobedient movement PicNic the Streets was born in 2012, and aimed at occupying public spaces through street sharing actions to claim the refurbishment of Brussels' central lanes in order to give room to and promote re-appropriation of public space by citizens. Two years later, the authorities decided to close the central lanes to motorized traffic. But the reshaping of the urban space didn’t live up to expectations. Since then the contestation movement is spreading. From case studies of this movement, this article examines the weakness of the politicization of the pedestrianization of Brussels’ central lanes, by analyzing frame alignment process and mobilization of specific ressources. It allows us to show that the Henri Lefebvre’s concept « Right to the city » cannot be used in this context, and why.

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