Dialectical Sonorities: Carbon Footprints in Peter Culley’s The Climax Forest

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2021

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Cet article s’intéresse à l’œuvre de Peter Culley, écrivain de l’île de Vancouver, et explore la manière dont les productions poétiques écrites sur d’anciens sites d’extraction de matières premières rendent compte des différents types de dommages repérés à l’échelle locale et mondiale, et y répondent. En tant que forme, la poésie tend à se situer à la [semi-]périphérie des économies institutionnelles et créatives, et nous avançons que des œuvres telles que celle de Culley sont souvent négligées alors qu’elles peuvent contribuer à l’étude d’une modernité inégale et combinée et de ses frontières écologiques. La trilogie Hammertown de Culley invite à des lectures collaboratives et collocatives par le biais de différents médias, et notre article répond à cette invitation en proposant une méthodologie participative. En nous appuyant sur le concept de « sonorité dialectique » de Mirko M. Hall, nous montrons que l’identification de la « place réelle » occupée par le pétro-capitalisme ne suppose pas tant de nouvelles stratégies narratives que de nouvelles techniques acoustiques. Notre quête sonore d’un autre type d’avenir dans le présent remixé de la poésie de Culley nous conduit à deviner des paysages au détour d’images de déclin mais aussi d’ouvertures possibles, et à toucher l’histoire en tant qu’échappatoire à l’histoire : par ce biais nous restons à l’écoute des difficultés de notre présent endommagé.

In this essay we turn to the work of Vancouver Island writer Peter Culley to explore how poetries from the abandoned sites of primary resource extraction register and respond to different kinds of damage across local and global scales. Poetry as form itself tends to be located at the (semi-)periphery of institutional and creative economies, and we make the case that work such as Culley’s is often overlooked for what it has to offer the study of a combined and uneven modernity and its ecological frontiers. Culley’s Hammertown trilogy invites collaborative and collocative readings across a range of media, and in the essay we accept this invitation to track a participatory methodology. Drawing on Mirko M. Hall’s concept of “dialectical sonority,” we demonstrate how reading the “real place” of petro-capitalism entails not so much new narrative strategies as new acoustic techniques. As we listen for another kind of future from the remixed present of Culley’s poetry, we intuit landscapes through images of degeneration as well as possibility, we touch history as the escape from history, and in so doing we stay in tune with the trouble of our damaged present.

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