Les ordres du Chef : Culte de l'autorité et ambitions technocratiques : le CNRS sous Vichy

Fiche du document

Auteur
Date

2012

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

copyrighted



Citer ce document

Michel Blay, « Les ordres du Chef : Culte de l'autorité et ambitions technocratiques : le CNRS sous Vichy », Le sens de la recherche, ID : 10670/1.o4erym


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le 10 juillet 1940 à Vichy un vote des parlementaires met fin à une large majorité à la Troisième République. Le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), imaginé par Jean Perrin et Jean Zay, finalement créé en octobre 1939, se trouve immédiatement confronté à la nouvelle politique de l’État français. Ses deux premiers directeurs Henri Laugier (section des sciences pures) et Henri Longchambon (section des sciences appliquées) sont démis de leurs fonctions. Ils sont remplacés par Charles Jacob. Ce dernier restera seul à la tête du CNRS jusqu’à la nomination de Frédéric Joliot-Curie, le 20 août 1944, à la Libération. Charles Jacob prend en main le CNRS et impulse une nouvelle organisation profondément antidémocratique. Une organisation marquée à la fois par l’empreinte idéologique propre aux années 1930 de l’image du Chef et par celle en gestation du technocrate. C’est cette politique organisatrice du CNRS sous-tendue par la figure en mutation du Chef en technocrate qui est présentée et documentée dans ce livre. Avec Charles Jacob, le CNRS a survécu à la tourmente, mais en 1944/1945, la démocratie de la recherche était à reconstruire. Comme elle l’est toujours, aujourd’hui encore, car il ne peut y avoir de recherche sans liberté ni démocratie. Une leçon à méditer pour tous les apprentis technocrates.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en