2020
Cairn
Olivier Cullin, « À la recherche de l’harmonie perdue… », Littérature, ID : 10670/1.o6psrh
Le rapport de Charles-Albert Cingria avec la musique traduit une conception particulière du temps et de la modernité. Celle-ci s’appuie sur la perception de la permanence d’une harmonie (au sens médiéval du terme, harmonia mundi) et de la musica, art du Nombre rendu audible. Or, le nombre, c’est le rythme. La critique sévère et justifiée de l’interprétation rythmique du plain-chant restauré par Solesmes offre donc à Cingria un excellent creuset lui permettant de préciser sa réflexion musicologique mais surtout d’affirmer le credo d’une pensée esthétique originale.