Green Illusions: Governing CSR Aesthetics

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2019

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Windsor Yearbook of Access to Justice ; vol. 36 (2019)

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©, 2019Benjamin J.Richardson



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Benjamin J. Richardson, « Green Illusions: Governing CSR Aesthetics », Windsor Yearbook of Access to Justice / Recueil annuel de Windsor d'accès à la justice, ID : 10.22329/wyaj.v36i0.6065


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Résumé En Fr

This article makes a novel argument that governance of corporate environmental activities should recognize that the business corporation is an aesthetic phenomenon, including the environmental practices and communications undertaken in the name of “corporate social responsibility” [CSR]. Corporate identities and CSR practices are aesthetically projected through logos, trademarks, websites, the presentation of products and services, stylish offices, company uniforms, and other aesthetic artefacts. This corporate “branding” dovetails with the broader aestheticization of our pervasive media and consumer culture. Aesthetics has particular salience in CSR for influencing, and sometimes misleading, public opinion about corporate environmental performance. Consequently, in disciplining unscrupulous corporate behaviour, governance methods must be more responsive to such aesthetic characteristics. The green illusions of business communications create difficulties for regulation, which is better suited to disciplining discrete misleading statements about retailed products or trademarks rather than tackling the broader aesthetic character of business and the marketplace. The article suggests that non-state actors who are more sensitive to aesthetics can help to fill some of this governance void. The “counter-aesthetic” strategies of social and environmental activist groups can inject a subversive narrative that can help to unmask these green illusions. Although the history of such tactics suggests they probably have only a modest effect in challenging corporate deception, the law can assist by protecting public spaces from corporate marketing and sponsorship.

Cet article présente une argumentation novatrice selon laquelle la gouvernance des activités pro-environnementales des entreprises devrait reconnaître que la société commerciale est un phénomène esthétique, notamment au chapitre des pratiques et opérations de communication environnementales mises en œuvre au nom de la « responsabilité sociale de l’entreprise ». L’identité de l’entreprise et ses pratiques en matière de responsabilité sociale sont projetées esthétiquement dans les logos, les marques déposées, les sites internet, dans la présentation des produits et services proposés, dans des bureaux aménagés avec style, les uniformes de ses employés et d’autres objets de facture esthétique. Cette stratégie de marque s’inscrit dans l’esthétisation générale de la culture médiatique et de consommation envahissante qui est la nôtre. En matière de responsabilité sociale de l’entreprise, l’esthétique a une importance particulière parce qu’elle sert à influencer et parfois à berner l’opinion publique quant au bilan environnemental d’une entreprise. En conséquence, pour corriger une conduite peu scrupuleuse de l’entreprise, les méthodes de gouvernance doivent être mieux adaptées à ce type de caractéristiques esthétiques. Les vertes illusions des communications d’entreprise compliquent la réglementation, qui convient mieux pour sanctionner les discrètes affirmations trompeuses portant sur les produits vendus au détail ou sur les marques déposées que pour s’attaquer au caractère esthétique général des affaires et du marché. L’article laisse entendre que les acteurs non étatiques dotés d’une sensibilité supérieure à l’esthétique peuvent contribuer à combler un peu ce vide de gouvernance. Les stratégies de « contre-esthétique » des groupes militants sociaux et écologistes peuvent introduire un discours subversif qui aide à démasquer ces vertes illusions. Bien que l’histoire de telles tactiques donne à penser qu’elles n’ont probablement qu’un effet limité sur la remise en cause de la tromperie des entreprises, le droit peut offrir un soutien en protégeant les espaces publics contre le marketing et la commandite d’entreprise.

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