Assessing EU trade preferences for developing countries' development and food security Évaluation des préférences de l’UE sur les échanges commerciaux avec les pays en voie de développement : impact sur la sécurité alimentaire et le développement En Fr

Fiche du document

Date

2015

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/grantAgreement/EC/FP7/290693/EU/Exploring the Future of Global Food and Nutrition Security/FOODSECURE

Organisation

INRAE

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Parisa Aghajanzadeh-Darzi et al., « Évaluation des préférences de l’UE sur les échanges commerciaux avec les pays en voie de développement : impact sur la sécurité alimentaire et le développement », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10670/1.oc3jog


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The EU has a long history of specific trade arrangements with developing countries. Under a variety of schemes, the EU allows developing countries to export goods to the Community market with reduced or zero duty. The stated objective is to encourage economic growth and to promote sustainable development in developing countries through their integration into the world trade system. Recently, these schemes have experienced significant reform. This applies particularly to the case of the Generalized System of Preferences and the arrangements affecting African, Caribbean, and Pacific countries. In addition, preferential (reciprocal) trade agreements are replacing non-reciprocal tariff concessions. We describe the current status of EU trade policy with developing countries, focusing on those where food security is a major issue. We assess the impact of selected preferential schemes, using an applied general equilibrium model. Our counterfactual simulations show that removing EU preferences will impact negatively on some developing country economies; both exports and gross domestic product will go down (particularly in North and Sub-Saharan African regions). Overall, our simulations suggest that EU preferential agreements provide export opportunities and contribute to higher incomes, particularly the least developed countries. However, their contribution to food security is indirect. Because of the magnitude of the prices and income changes which we measure at the aggregate level, the impact on food and nutrition security indicators seems limited. To explore in more depth the impact of EU preferences on the food security of particularly vulnerable segments of the population would require our simulations to be combined with household data.

Au fil des années, l’Union Européenne (UE) a signé plusieurs accords commerciaux avec les pays en voie de développement. Dans ces accords, l'UE permet à ces pays d’exporter des marchandises vers le marché communautaire, avec des frais de douane réduits ou nuls. L'objectif est donc d'encourager la croissance économique et de promouvoir le développement durable dans les pays en voie de développement à travers leur intégration dans le système commercial mondial. Récemment, ces accords ont connu une importante réforme. Cela vaut particulièrement pour le cas du Système Généralisé de Préférences et les dispositions qui touchent les pays africains, les Caraïbes et les pays du Pacifique. En outre, des accords préférentiels (réciproques) remplacent les concessions tarifaires non réciproques. Dans cette étude, les auteurs décrivent l'état actuel de la politique commerciale de l'UE avec les pays en voie de développement, en mettant l'accent sur les pays où la sécurité alimentaire est un enjeu majeur. Ils évaluent l'impact des régimes préférentiels sélectionnés en utilisant un modèle d'équilibre général appliqué. Les simulations contrefactuelles montrent que la suppression de préférences de l'UE aura des effets négatifs sur certaines économies des pays en voie de développement. En effet, les exportations et le produit intérieur brut vont diminuer, en particulier dans les régions d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne. Dans l'ensemble, ces simulations suggèrent que les accords préférentiels de l'UE offrent des possibilités d'exportation et contribuent à des revenus plus élevés, en particulier dans les pays les moins avancés. Cependant, leur contribution à la sécurité alimentaire est indirecte. En raison de l'ampleur des changements de prix et de revenu, mesurés au niveau global, l'impact sur les indicateurs de sécurité alimentaire et nutritionnelle semble limité. Afin de fournir une analyse plus approfondie des effets des préférences de l'UE sur la sécurité alimentaire des segments particulièrement vulnérables de la population, les simulations nécessitent d'être combinées avec des données relatives aux ménages.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en