Informal Justice: An Examination of Why Ontarians Do Not Seek Legal Advice

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2018

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Windsor Yearbook of Access to Justice ; vol. 35 (2018)

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Matthew Dylag, « Informal Justice: An Examination of Why Ontarians Do Not Seek Legal Advice », Windsor Yearbook of Access to Justice / Recueil annuel de Windsor d'accès à la justice, ID : 10.22329/wyaj.v35i0.5786


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Résumé En Fr

Modern access to justice scholarship takes as its premise that the focus of legal reform must be on the legal problems experienced in the day-to-day lives of the public; not just those problems that are brought before the formal court system for adjudication. In 2014, the Canadian Forum on Civil Justice [CFCJ] completed a comprehensive survey for the Cost of Justice Project inquiring into the civil legal needs among ordinary Canadians. One of the many conclusions that can be drawn from the survey data is the finding that most Ontarians do not go to lawyers in order to resolve their legal problems. Ontarians, rather, tend to engage in methods of resolution that can be categorized as informal self-help methods. This paper explores possible reasons why Ontarians do not seek out formal legal advice when they experience a legal problem. It examines various factors that may influence Ontarians’ decision not to seek formal legal advice including the respondents’ income level, their perception of the law and the category of legal problem experienced. The paper concludes that most Ontarians seek to resolve their legal problems through informal self-help methods, not because of their inability to afford legal services, but rather because of how legal problems are perceived. This work will provide insight into why most legal problems do not end up before the formal legal system, which will be of significance to policy makers who desire to make meaningful and inclusive reforms to the justice system.

Selon la théorie moderne de l’accès à la justice, la réforme du droit doit être axée sur les problèmes juridiques vécus au quotidien par tous et chacun, et non seulement sur les problèmes traités au sein du système judiciaire formel. En 2014, le Forum canadien sur la justice civile [FCJC] a mené une vaste étude dans le cadre du projet sur le coût de la justice afin de déterminer les besoins juridiques en matière civile de la population canadienne en général. Selon l’une des nombreuses conclusions que les données de l’étude permettent de tirer, la plupart des Ontariens ne se tournent pas vers un avocat pour résoudre leurs problème juridiques. Ils ont plutôt tendance à recourir à des méthodes d’auto-assistance informelles. Dans ce document, l’auteur explore les raisons pour lesquelles les Ontariens ne cherchent pas à obtenir d’avis juridique formel lorsqu’ils sont aux prises avec un problème juridique. Il se penche sur différents facteurs susceptibles d’inciter les Ontariens à ne pas demander d’avis juridique formel, y compris le niveau de revenu des personnes interrogées, leur perception du droit et le type de problème juridique auquel elles font face. L’auteur conclut que la plupart des Ontariens décident de résoudre leurs problèmes juridiques à l’aide de méthodes d’auto-assistance informelles non pas en raison du coût prohibitif que représentent les services juridiques pour eux, mais plutôt en raison de leur perception des problèmes juridiques. Ce document permettra de mieux comprendre les raisons pour lesquelles la plupart des problèmes juridiques ne sont pas traités dans le système judiciaire formel, ce que se doivent de connaître les décideurs politiques qui souhaitent apporter des réformes significatives et inclusives au système de justice.

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