Représentations du passé et récits mémoriels dans les cinémas africains

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2016

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Samuel Lelièvre, « Représentations du passé et récits mémoriels dans les cinémas africains », Le Temps des médias, ID : 10670/1.odswd4


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Pour des raisons qui tiennent à l’histoire politique et sociale de l’Afrique au cours des xxe et xxie siècles et à un développement tardif et contrasté du médium cinématographique-audiovisuel sur ce continent, les cinémas africains ont développé un rapport à l’histoire et la mémoire qui peut être considéré comme étant à la fois omniprésent et source de confusion. Un parcours de la période qui s’étend des années 1970 à aujourd’hui, avec un tournant se jouant dans les années 1990, permet de se rendre compte du passage du mythe d’une réappropriation de l’histoire à un enchevêtrement des rapports à l’histoire et à la mémoire. Dans la perspective d’un rapport direct à l’histoire et d’une articulation plus juste entre représentation du réel et mise en intrigue, ces rapports des cinémas africains à l’histoire et à la mémoire nous obligent, sur le plan conceptuel et épistémique, à insister sur la distinction entre histoire et mémoire tout en maintenant, sur le plan pratique et esthétique, la tension qui existent nécessairement entre ces deux termes.

Because of the political and social history of Africa during the 20th and 21st century and of a late and heterogeneous development of the filmic medium across the continent, African cinemas have developed an omnipresent and confusing relationship to history and memory. The period ranging from the seventies to present day, with a turning point during the nineties, shows a transition from the myth of historical appropriation to the entanglement of relationships to history and memory. In the perspective of a straightforward connection to history and a fairer articulation between reality representation and narrative emplotment, those relationships of African cinemas to history and memory require to firmly maintain the distinction between history and memory, on the conceptual and epistemic level, while upholding the tension that necessarily exists between these two terms, on the practical and aesthetic level.

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