La clinique de La Borde ou les relations qui soignent : Outils philosophiques pour comprendre le collectif

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2014

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Emmanuelle Rozier, « La clinique de La Borde ou les relations qui soignent : Outils philosophiques pour comprendre le collectif », Études, recherches, actions en santé mentale en Europe, ID : 10670/1.of42ep


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Préface de Jean Oury Se fondant sur l’idée simple que les relations peuvent soigner, la psychothérapie institutionnelle a changé le visage de l’institution de soin : elle en a fait une collectivité où chacun participe et s’engage, où soignants et soignés coopèrent, où il n’y a pas de murs, mais des réunions pour parler des problèmes. Ainsi, depuis les années 1950, la clinique de La Borde accueille des personnes psychotiques dans une communauté de vie qui préserve la singularité de chacun. Plaçant au centre de sa pratique le collectif, la liberté de circulation et la responsabilisation des malades, elle a fait des relations et des activités au sein de l’institution ses premiers alliés dans la proposition thérapeutique. Le collectif à La Borde se connaît dans ses effets. Il n’est pas une chose ni même un organigramme spécifique, mais il a des conséquences observables au plan intersubjectif (celui des relations entre individus qui construisent les sujets) et politique. Le collectif est à La Borde le moteur d’une forme sociale originale que l’auteure analyse. À l’aide d’outils issus de la philosophie et des sciences sociales, elle entreprend d’en saisir la spécificité, de l’analyser, de le comprendre, dans l’objectif de nourrir d’autres pratiques dans d’autres lieux.

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