Le surillant général au prisme de la fiction et de l’histoire

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2020

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Christine Focquenoy-Simonnet, « Le surillant général au prisme de la fiction et de l’histoire », Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle, ID : 10670/1.ohptre


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Les scènes d’école dans la littérature des xixe et xxe siècles et les classiques du cinéma français, dessinent un monde scolaire sombre s’apparentant à une caserne ou une prison. La plume de l’écrivain, le trait de crayon du caricaturiste et la caméra du cinéaste servent une critique virulente de l’école.La fiction contribue à la connaissance du passé. Cette reconnaissance s’est établie au prix de vifs débats épistémologiques.Après avoir revisité les topoï des tableaux d’école, nous nous focaliserons sur les représentations du surveillant général. Nous mesurerons son profil fictionnel à l’aune des données archivistiques. Cette hybridation des savoirs fictionnels et historiques permettra de comprendre la pérennité du mythe du surgé qui altère l’identité professionnelle de son successeur le conseiller principal d’éducation.

School scenes in nineteenth and twentieth literature and classical movies draw a dark school environment such as barrack or jail. Writers, caricaturists and movie directors venomously criticize school.Fiction contributes to truth about past. This was admitted after biting epistemological discussions.This article analyses school scenes and, then, focuses on the ‘surveillant général’ (chief supervisor), a key character in French schools, during the nineteenth and twentieth centuries. In collective imagery, he appears as a strong character, firmly enforcing order and discipline in secondary schools, a disciplinarian in a strong hierarchical system. We intend to approach him in a historical way which cross-references different historical sources and compare to his fictional portrait.

Las escenas escolares en la literatura de los siglos XIX y XX y en los clásicos del cine francés dibujan un mundo escolar oscuro similar a una cárcel o a una prisión. La pluma del escritor, el trazo del caricaturista y la cámara del cineasta reflejan una crítica virulenta de la institución escolar.La ficción contribuye al conocimiento del pasado. Este reconocimiento se ha establecido a costa de acalorados debates epistemológicos.Tras haber revisado los estereotipos sobre las representaciones de la escuela, nos centraremos en las representaciones del supervisor general. Evaluaremos su perfil ficticio a la luz de los datos archivísticos. Esta hibridación de los conocimientos ficticios e históricos nos permitirá aprovechar la perdurabilidad del mito de los ancianos, que altera la identidad profesional de su sucesor, el consejero principal de educación.

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