Toujours pas de chrysanthèmes pour les variables lourdes de la participation électorale : Chute de la participation et augmentation des inégalites électorales au printemps 2017

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En prenant appui sur l’Enquête participation électorale 2017 de l’Insee, donc sur des données d’une particulière solidité qui échappent au biais de sélection, d’auto-sélection et de déclaration, les auteurs montrent que la hausse de l’abstention enregistrée au cours de la séquence électorale 2017 – réelle mais contenue à la présidentielle, spectaculaire pour les législatives – n’est pas porteuse d’un processus d’égalisation des citoyens devant le vote. Au contraire, les inégalités socio-démographiques de participation n’ont fait que s’accroître au cours de la dernière décennie. Elles sont en premier lieu la conséquence des inégalités de scolarisation. La pertinence du modèle sociologique d’explication de la participation s’en trouve largement confirmée.

STILL NO MUMS FOR THE HEAVY VARIABLES OF VOTER TURNOUT IN FRANCE. FALL OF PARTICIPATION AND INCREASE OF ELECTORAL INEQUALITIES IN SPRING 2017Building on the Voter Turnout Survey 2017 conducted by Insee, and consequently based on data integrity out of selection bias, self-selection or declaration, the authors show that the increase of abstention during the 2017 election cycle – real but relatively contained for the presidential election, dramatic for the parliamentary elections – doesn’t lead to an equal voting process for all the citizens. On the contrary, the socio-demographic inequalities in participation have continued to rise during the last decade. There are first the result of inequalities in education. The continued relevance of the sociological model explaining the participation has been broadly confirmed.

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