Los orígenes del pensamiento democrático y el pre-renacimiento en Castilla

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2021

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humanisme civique terminologie politique Rodrigo Sánchez de Arévalo Diego de Valera Alfonso de la Torre Alfonso de Madrigal el Tostado aristotélisme démocratie révoltes communautaires messianisme Diálogo entre el prudente rey y el sabio aldeano (Libro de los pensamientos variables)


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Jeremy Lawrance, « Los orígenes del pensamiento democrático y el pre-renacimiento en Castilla », Cahiers d’études hispaniques médiévales, ID : 10670/1.oig01c


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Résumé Fr Es

Quelle a été l’influence de l’humanisme dans la pensée politique en Castille à la fin du Moyen Âge ? On soutient qu’il a favorisé en général le mouvement vers l’absolutisme qui a abouti au nouvel État des Rois Catholiques. Mais en analysant la sémantique de termes comme república, democracia, comunidad, on trouve aussi des avancées analogues à l’humanisme « civique » florentin, notamment au sein de l’école d’Alfonso de Madrigal à Salamanque – idées qui se sont propagées à la cour et ont été reprises par les révoltes populaires. En effet, ces auteurs ont participé au retour aux sources classiques, rejetant les principes théocratiques de l’idéologie médiévale, mais ils se sont concentrés sur les inquiétudes de leur propre société et, indépendamment des modèles italiens, ils ont abordé des questions plus profondes autour de l’injustice sociale, y compris l’oppression de la classe travailleuse et des pauvres ruraux.

Resumen¿Cuál fue el influjo del humanismo en el pensamiento político en Castilla a finales de la Edad Media? Se arguye que, en general, propició el impulso hacia el absolutismo que culminaría en el nuevo Estado de los Reyes Católicos. Pero al analizar la semántica de términos como república, democracia, comunidad, también se evidencian avances afines al humanismo «cívico» florentino, en particular en la escuela salmantina de Alfonso de Madrigal –ideas que se extendieron a la corte y tuvieron resonancia en las revueltas populares–. Estos autores sí participaban del retorno a las fuentes clásicas, con un rechazo de los principios teocéntricos de la ideología medieval; pero se centraban en las inquietudes de su propia sociedad, e independientemente de los modelos italianos afrontaban cuestiones de injusticia social más profundas, incluyendo la opresión de la clase trabajadora y de los pobres rurales.

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