Eberhard Kienle, directeur de l'Institut français du Proche-Orient (Ifpo) s'exprime en 2017 sur son parcours professionnel

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11 juillet 2017

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Les archives de la recherche de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo

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Véronique Ginouvès et al., « Eberhard Kienle, directeur de l'Institut français du Proche-Orient (Ifpo) s'exprime en 2017 sur son parcours professionnel », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.ome9xd


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L’entretien se déroule à Beyrouth, Eberhard Kienle, directeur de l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo) entre 2013 et 2017, est interrogé sur son parcours professionnel. Il commence par retracer les étapes marquantes de sa carrière en évoquant ses débuts en tant qu’archéologue. Affecté au Caire à l’Institut français d'archéologie orientale (IFAO), il découvre qu’il est finalement plus attiré par l’Egypte contemporaine et se centre sur les questions d’économie politique. Il intègre en tant que chercheur le Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales (CEDEJ). Sa thèse, sur les relations syro-irakiennes est publiée sous le titre "Ba'ath contre Ba'ath". Par la suite, il décide de passer une Habilitation à diriger des recherches (HDR) car il pense qu’elle sera un atout supplémentaire pour ses choix professionnels. Au sujet de l’habilitation, il note son caractère assez unique car il s’agit d’une pratique essentiellement franco-germanique même si par exemple le Liban l'a adoptée. Eberhard Kienle choisit de faire son HDR en France et souligne qu’à l’époque le mémoire d’ego-histoire n’était pas encore de rigueur. Par la suite, il est affecté au poste de directeur de l’Iremam à Aix-en-Provence. Au cours de l’entretien, il évoque le fonctionnement de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) et du laboratoire dans les années 2000, les différences existant entre les pratiques anglo-saxonne et française dans le monde de la recherche en Sciences humaines et sociales. S’il regrette la lourdeur des tâches administratives incombant au directeur de laboratoire, il souligne qu’elles sont néanmoins indispensables notamment pour l’avancement des carrières. En 2007, il est recruté par la fondation Ford et retourne au Caire en Egypte. Au cours de l’entretien, il évoque aussi son amitié avec Michel Seurat qu’il a bien connu et dont il est convaincu que l’analyse socio-politique de la Syrie est toujours d’actualité. C’est en 2013 qu’il prend la direction de l’Ifpo à Beyrouth, il aborde à ce sujet le souci de la coopération qui est parfois compliquée du fait de la rotation des personnels et souligne les difficultés de communication avec les autres instituts en particulier celui de Jérusalem à cause des conflits dans la région. Sollicité sur la question des archives de l’Ifpo, Eberhard Kienle explique que les chercheurs ont besoin de leurs données de terrain et de manière générale, lors de leur départ, elles font partie des documents de travail qu'ils emportent ; cependant, il existe des archives (il cite en particulier celles de Wladimir Glasman) et elles sont essentielles pour la reconstitution de la vie intellectuelle de l’institution. La fin de l’entretien est centrée sur le départ imminent de Eberhard Kienle de l’Ifpo et sur son avenir professionnel qu’il compte poursuivre en s'intéressant à d'autres aires géographiques.

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