Les plus faibles mortalités : un prédicteur des progrès à venir ?

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2009

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Jacques Vallin et al., « Les plus faibles mortalités : un prédicteur des progrès à venir ? », Population, ID : 10670/1.on5j1f


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Il ne s’agit pas ici de tenter une fois de plus d’estimer une quelconque mortalité biologique limite au-delà de laquelle aucun être humain ne pourrait vivre mais, de façon beaucoup plus modeste et pragmatique, de mesurer ce que pourrait être l’espérance de vie à la naissance d’une population qui jouirait des taux de mortalité par âge et par cause de décès les plus faibles observés de par le monde à un moment donné. En répétant le même calcul pour différentes époques, on peut voir comment cette espérance de vie évolue avec le temps. C’est ce qui a été fait ici de manière systématique pour chaque année depuis 1950. Deux conclusions majeures s’imposent. D’une part, l’espérance de vie idéale qui ressort d’un tel calcul n’a pas cessé d’augmenter depuis cinquante ans, à un rythme très soutenu, semblable à celui de la meilleure espérance de vie réellement observée. D’autre part, la suspicion d’irréalisme que l’on pouvait nourrir a priori à l’égard d’un tel indicateur s’évanouit lorsque l’on se rend compte que le niveau idéal reflétant les conditions d’une année donnée est atteint et parfois largement dépassé par presque tous les pays avancés 25 ans plus tard, au moins chez les femmes.

This analysis is not an attempt to estimate a biological limit of human longevity beyond which no human being can live but rather, in a much more pragmatic and modest fashion, to measure the life expectancy at birth of a population enjoying the lowest age- and cause-specific death rates in the world at a given time. By repeating the same calculations for different periods, we can also see how this life expectancy changes over time. This was done systematically for each year from 1950.We have reached two major conclusions. First, the ideal life expectancy that emerges from such calculations has not stopped increasing for the past 50 years, and has risen at a sustained pace, similar to that of the best life expectancy actually observed. In addition, the suspicions of implausibility that such an indicator may initially arouse prove unfounded when we realize that the ideal level reflecting the conditions of a given year is reached, and even largely exceeded at times, by almost all advanced countries 25 years on, among women at least.

ResumenNo se trata aquí de intentar una vez más evaluar una mortalidad biológica límite más allá de la cual ningún ser humano podría vivir sino, de manera mucho más modesta y pragmática, medir lo que podría ser la esperanza de vida al nacer de una población que gozaría de los índices de mortalidad por edad y por causa de muerte más bajos observados en el mundo a un momento dado. Al repetir el mismo cálculo para diferentes épocas, se puede ver cómo esta esperanza de vida evoluciona con el tiempo. Es lo que ha sido hecho aquí de manera sistemática para cada año desde 1950.Se imponen dos conclusiones mayores. Por una parte la esperanza de vida ideal que se desprende de un cálculo semejante no ha cesado de aumentar desde hace cincuenta años, a un ritmo muy sostenido, similar al de la mejor esperanza de vida realmente observada. Por otra parte la sospecha de irrealismo que podría suscitar un tal indicador se desvanece cuando uno se percata que el nivel ideal que refleja las condiciones de un año determinado es alcanzado y a veces ampliamente superado 25 años más tarde por casi todos los países avanzados, al menos por las mujeres.

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