Le différentiel comme l’élément de la raison pure : problèmes et portées de l’infiniment petit chez Maimon

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2021

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Gonzalo Santaya, « Le différentiel comme l’élément de la raison pure : problèmes et portées de l’infiniment petit chez Maimon », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.ougz8o


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Cet article vise à éclaircir quelques aspects de la théorie maimonienne de l’infiniment petit, exposée dans l’Essai sur la philosophie transcendantale. Partant de la diversité des sens que Maimon confère à cet infiniment petit, nous analyserons les deux manières dont il envisage les éléments différentiels, sans toujours les expliciter. De fait, la manière de considérer ces éléments change selon qu’on se situe dans l’ordre objectif de la pensée pure ou dans l’ordre subjectif, attaché aux formes de l’intuition (autant a priori qu’a posteriori ), ordres que Maimon distingue dans son Essai . On reconstruira donc la logique sous-jacente à cette distinction, pour analyser ensuite la portée que Maimon veut donner aux différentiels, eu égard à son programme métaphysique « réductionniste », qui prend ces éléments – en tant qu’objet de purs rapports intellectuels – comme fondement de l’ordre subjectif. On montrera, enfin, les problèmes que pose l’intégration, ainsi que le modèle que Maimon met en place pour établir le passage de l’ordre objectif au subjectif.

This article aims to shed light on Maimon’s complex account of the infinitely small, as laid out in the Essay on transcendental philosophy . After discussing the problem of its plurality of meanings, I develop Maimon’s twofold perspective on differential elements, a distinction which is not always explicitly stated. Maimon’s account of differentials actually changes according to whether one follows the objective order of pure thought or the subjective order tied to the forms of intuition (both a priori and a posteriori ). I try to reconstruct the logic underlying this distinction and analyze Maimon’s intended scope for differentials within his “reductionist” metaphysical project, which takes these elements – considered as the objects of pure intellectual relations – as the grounds of the subjective order. Finally, I point out some problems concerning integration as well as the model devised by Maimon for the transition from the objective to the subjective order.

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