Politique identitaire et construction diasporique en Azerbaïdjan postsoviétique

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5 février 2012

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Azerbaïdjan diaspora identité Azéris groupes de pression Azerbaijan diaspora identity Azeri lobby

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Comme la plupart des pays de l’ex-URSS qui, dès leur accession à l’indépendance, se sont mis à s’intéresser à leurs ressortissants ou “coethniques” situés en dehors des frontières nationales, l’Azerbaïdjan a, dès le milieu des années 1990, mis sur pied une politique visant à créer des relations fortes avec les Azéris disséminés partout à l’étranger. Ainsi, l’État azerbaïdjanais soutient les associations azerbaïdjanaises en Russie, en Europe occidentale, aux États-Unis en les incitant à se fédérer et à travailler avec lui. L’objectif est de faire en sorte que ces associations se transforment en groupes de pression dans leur pays de résidence. Même s’il n’est pas clairement avoué, l’objectif de cette politique est de former un lobby pro-azerbaidjanais, sur le modèle du lobby pro-arménien, et de faire contribuer ainsi les ressortissants expatriés au rayonnement international de l’Azerbaïdjan. Politique ambitieuse, elle se heurte à plusieurs difficultés car elle oublie qu’un groupe de pression se crée sur le long terme, et rarement sur décret présidentiel.

Like most of the other former Soviet republics when they gained their independence, Azerbaijan became interested in the fellow countrymen and co-ethnics living outside the new national boundaries. In the mid 1990s, the state drew up a special policy to develop contacts with Azeri people abroad, to encourage and support Azeri associations in Russia, Western Europe, the United States, so as to develop cooperation. The main objective, although it was not confessed, was to turn these organizations and associations into lobbying groups, on the model of the Armenian lobby groups of the diaspora and have expatriated compatriots to contribute to the international influence and reputation of independent Azerbaijan. However, this ambitious policy faces several difficulties as the state tends to forget that lobby groups emerge in the long run within a diaspora and can hardly be created from scratch by presidential decree.

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