Into the Scaffolding Jungle : Scaffolding in Contemporary Art Dans la forêt de l’échafaudage : la figure de l’échafaudage dans l’art contemporain En Fr

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19 juin 2017

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Échafaudage

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Juliette Pernin, « Dans la forêt de l’échafaudage : la figure de l’échafaudage dans l’art contemporain », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ow96dt


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Résumé En Fr

Scaffolding has been fascinating architects and artists for a long time triggering some interesting processes of appropriation. The analysis of a corpus consisting of in situ contemporary artworks using scaffolding has revealed several levels of interpretation of this artistic practice of scaffolding. Predictably, it begins with its obvious link to the working site and its primary use as a support. But scaffolding also demonstrates both a horizontal extension as a thick limit and a stage scene and a vertical extension as a symbol of elevation and the inherent fall that may thus occur. Finally, erecting scaffolding may be seen as a synthesis of the organic geometry of the human body and the orthogonal geometry of construction and as the symbol of an architecture continuously in motion.

L'échafaudage exerce une grande fascination en particulier auprès des architectes et des artistes, fascination qui suscite d’intéressants phénomènes d'appropriation. La constitution et l’analyse d’un corpus d'œuvres d'art contemporain comprenant principalement des installations in situ utilisant des échafaudages ou des éléments d'échafaudage a permis de mettre en évidence plusieurs niveaux de lecture de ces occurrences de l'échafaudage dans l'art. Son lien évident avec le chantier tout d’abord, auquel on ne peut cependant le réduire, ainsi que sa fonction première de support. Mais il procède aussi à la fois d’une extension horizontale dans sa forme de limite épaisse et ses capacités de mise en scène et d’une extension verticale dans l’élévation qu’il permet et la chute possible indissociable de cette élévation. Enfin, la construction d’un échafaudage peut être vue comme une synthèse entre la géométrie organique du corps humain et la géométrie orthogonale de la construction et comme l’image d’une architecture toujours en mouvement.

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