1 avril 2014
Stephen Morrison, « Présence et absence de la ponctuation médiévale et moderne dans certains textes anglais à la fin du Moyen Âge : l'embrouillement du sens », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.ozl1js
L'auteur semble faire allusion à ce que nous appelons aujourd'hui " le saut du même au même " qui, d'ordinaire, n'est pas provoqué par une défaillance du système de ponctuation ; en revanche, il reconnaît l'importance de la présence ou de l'absence du punctus, probablement la marque de ponctuation la plus importante pour le Moyen Âge tardif. Malgré ces perceptions, l'une ancienne, l'autre moderne, il n'est pas difficile de constater, d'une part, que la lecture de certains textes médiévaux est rendue problématique par la qualité et la quantité de ponctuation insérée par le scribe. Il n'est pas non plus trop difficile, d'autre part, de suggérer que certaines décisions éditoriales de nos jours concernant la ponctuation ont tendance à obscurcir les intentions de l'auteur médiéval. Dans ce texte, l'A. tente d'illustrer ces deux propos, en s'appuyant sur plusieurs types de textes : le sermon en prose, assez mal connu en dépit des avancées récentes, suivi d'extraits d'un roman arthurien tardif, Arthur of Lytel Brytayne, pour la période ancienne ; et, pour la période moderne, une extrait des très célèbres Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer, composé à la toute fin du XIVe siècle.