La Révolution, son récit et la lecture

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2010

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Loïc Artiaga, « La Révolution, son récit et la lecture », A contrario, ID : 10670/1.p31yhc


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Avant d’être un enjeu narratif, le temps est un enjeu politique pour les catholiques intransigeants et les contre-révolutionnaires. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le vecteur du roman – par ailleurs violemment condamné quand il est écrit pour le seul plaisir de ses lecteurs, apparaît pour l’Église comme un outil de propagande idéal. Il permet en effet de précipiter ensemble ces deux problématiques : la gestion des temps sociaux, notamment celui dédié aux loisirs, et la maîtrise du discours historique et de ses enjeux contemporains dont certains « bons » romans, approuvés par l’Église, entendent traiter. Le combat politique, pour les défenseurs de la foi chrétienne, devient aussi une lutte pour le temps, ses usages et leur contrôle.

Before being a narrative issue, time is a political topic for radical Catholics and for those against Revolution. In the second half of the nineteenth century, the novel as a genre, strongly condemned when it is only dedicated to readers pleasure, appears for the Church as an ideal propaganda tool. It allows to blend together the two following issues : the managing of social time, including one dedicated to leisure, and the control of historical discourse whose contemporary issues appear in some « good » novels approved by the Church. The political fight for the defenders of the Christian faith is also a fight for time, its uses and control.

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