Les « G » et l’archipel de la gouvernance mondiale

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La gouvernance par les « G » est un formidable instrument de conservatisme : dans le principe et la méthode, puisqu’elle confirme des puissances passées. Dans les résultats aussi puisque la pratique a montré qu’elle ne peut fonctionner que par le biais d’une connivence molle appelant au statu quo, ou par le jeu de l’exclusion. Enfin, elle concurrence, voire occulte, le multilatéralisme, là où il est essentiel au contraire de le conforter. L’échec de cette diplomatie de club dérive de la volonté forte de bloquer les transformations du système international : se concerter entre puissants reste nécessaire ; le faire dans l’ignorance des nouveaux paramètres du monde est catastrophique.

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