Aux sources de la préhistoire : Édouard Piette à la terrasse des glaciers / François Bon

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Date

10 avril 2020

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FMSH

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Mots-clés

grotte du Mas d'Azil (Ariège),Édouard Piette (1827-1906),archéologues (France),archéologie (19e siècle)


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François (préhistorien) BON, « Aux sources de la préhistoire : Édouard Piette à la terrasse des glaciers / François Bon », Canal-U, la vidéothèque de l'enseignement supérieur, ID : 10670/1.p9la8r


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Aux sources de la préhistoire : Édouard Piette à la terrasse des glaciers / François Bon, in "Vivre pendant la dernière glaciation. Occupations humaines et paléoenvironnements: quelles spécificités dans les Pyrénées", colloque organisé par le laboratoire Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés (TRACES) de l’Université Toulouse Jean Jaurès, l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) et l'Association Grottes & Archéologies sous la responsabilité scientifique de Céline Pallier (Inrap, Traces), Marc Jarry (Inrap, Traces), Caroline Renard (Cnrs, Traces), et Mathieu Lejay. Université Toulouse Jean Jaurès, 10-12 avril 2019. Beaucoup de préhistoriens, et non des moindres parmi ceux qui inventèrent cette discipline au cours du XIXème siècle, répondirent à l’appel de la montagne : quel autre milieu pouvait, mieux qu’elle, permettre d’étudier de si près l’influence sur le paysage des phases glaciaires dont on venait de mesurer l’importance au cours de l’histoire de la Terre, et à travers cela l’influence de l’évolution du milieu sur l’Homme et ses sociétés ? Bien sûr, les terrasses alluviales explorées par certains de ces pionniers offraient un contexte de choix –songeons aux vallées de la Somme ou de la Garonne. Mais à l’instar des Alpes et de leurs vallées où seront bientôt définis les premières chronologies de cycles glaciaires, les Pyrénées permirent elles aussi de penser l’Homme dans son environnement antédiluvien. A cet égard, si le nom d’Édouard Piette reste surtout attaché aux remarquables découvertes qu’il fit dans cette région dans le domaine de l’art mobilier préhistorique, il faut se souvenir qu’il aborda d’abord ces piémonts en véritable géologue, soucieux de documenter la marque des glaciers comme de chercher à corréler, dans les séquences qu’il relève dans plusieurs grottes et en particulier celle du Mas d’Azil, l’évolution des climats afin d’appréhender son rôle dans la transformation des habitudes de cet Homme préhistorique que l’on commençait à apprivoiser. D’ailleurs, toujours au Mas d’Azil, cette cavité lui permit tout à la fois d’appliquer ses réflexions de glaciologue avec une approche des terrasses alluviales, nouant ainsi les fils des deux contextes-clés auxquels nous faisions référence précédemment. Pionnier de la Préhistoire, Piette se fait ici le précurseur d’un programme de travail poursuivi jusqu’alors et dont nous nous proposons, à travers ses recherches et sur la base de ses archives, d’analyser les premiers développements.

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